
L'immeuble du 102 Malesherbes et son petit jardinet, contribuent modestement à la protection de la biodiversité. En outre, cet espace de verdure est optimisé grâce à la mise en place d'un mur végétal.
Petit retour sur la biodiversité urbaine
Définir la qualité du patrimoine naturel est un exercice complexe, d'autant plus périlleux dans un contexte urbain. Toutefois, bien que présentant une forte densité urbaine, la métropole parisienne possède des espaces verts variés, dont certains sont classés et bénéficient de mesures de protection particulières. Ainsi, l'immeuble est proche de quatre secteurs reconnus d’utilité écologique en contexte urbain : le jardin du Luxembourg, le Champs de Mars, le Jardin des plantes et le jardin du Louvre.
Par ailleurs, la biodiversité urbaine est rendue possible grâce aux multiples petits îlots que représentent les parcs municipaux ou les cours intérieures. Ainsi, le jardinet de 60 m² confiné au cœur de l'immeuble contribue à sa hauteur au patrimoine naturel parisien. Dès lors, en plus de contribuer au bien-être des occupants, cette touche de verdure présente des intérêts écologiques et contribue à la biodiversité urbaine.
Petit retour sur la biodiversité urbaine
Définir la qualité du patrimoine naturel est un exercice complexe, d'autant plus périlleux dans un contexte urbain. Toutefois, bien que présentant une forte densité urbaine, la métropole parisienne possède des espaces verts variés, dont certains sont classés et bénéficient de mesures de protection particulières. Ainsi, l'immeuble est proche de quatre secteurs reconnus d’utilité écologique en contexte urbain : le jardin du Luxembourg, le Champs de Mars, le Jardin des plantes et le jardin du Louvre.
Par ailleurs, la biodiversité urbaine est rendue possible grâce aux multiples petits îlots que représentent les parcs municipaux ou les cours intérieures. Ainsi, le jardinet de 60 m² confiné au cœur de l'immeuble contribue à sa hauteur au patrimoine naturel parisien. Dès lors, en plus de contribuer au bien-être des occupants, cette touche de verdure présente des intérêts écologiques et contribue à la biodiversité urbaine.
L'imposante ramure d'un érable pourpre « à la peau d'éléphant » prospère au milieu d'une multitude d'autres arbres (pin laricio, micocoulier de Provence, paulownias, tilleuls argentés, féviers d'Amérique, arbre de Judée, tulipier de Virginie, arbre aux pochettes...) de petits arbustes et des corbeilles florales sans cesse changeantes.
Le parc Monceau c'est aussi l'espace vert de l'arrondissement qui recèle la plus grande diversité d'oiseaux. Ils sont attirés par la hauteur des arbres et par la fraîcheur du bassin, sillonné par de grosses carpes et de plus petits poissons rouges. Si vous passez au mois de mai, vous assisterez au spectacle charmant des canards colverts escortés de leurs jeunes poussins. La mésange nonnette, qui est observée régulièrement dans le jardin, a la particularité de se déplacer toujours en couple.
Le geai des chênes est aussi un habitué. Il est facilement reconnaissable grâce à son plumage beige très clair et à une tache sur l'aile d'un bleu éclatant. Ses cris sont peu harmonieux et certains sont capables d'imiter d'autres espèces, jusqu'aux miaulements d'un chat ! Volontiers distrait, il abandonne souvent involontairement des glands trop bien cachés, ce qui contribue à l'augmentation du nombre de chênes.
Protection et valorisation de la biodiversité
Situé à l’arrière de l’immeuble, le jardinet offre un petit îlot végétalisé qu'il est nécessaire de préserver et de valoriser. Un érable mature s’impose tout particulièrement dans cet espace entouré de bâtiments. C’est le seul végétal à feuilles caduques du jardinet. Parmi les autres végétaux, on trouvait des arbustes de Ricinus communis, de Pittosporum tobira, de Mahonia et du bambou, espèce dominante dans le jardinet. Leur feuillage étant persistant, ces espèces exotiques sont décoratives toute l’année. Cette ambiance verdoyante rappelle celle d’une forêt tropicale que l’on retrouve dans la verrière de l’immeuble où sont plantés des palmiers.
L’intérêt écologique de cette composition
est limité : ces végétaux ne sont pas autochtones et ne constituent pas
d’habitats privilégiés pour la faune locale. De plus, notons que les bambous
sont des espèces invasives qui se multiplient par rhizome traçant, mettant en
préjudice la biodiversité du jardinet.
Le parc Monceau, à 150m de l’immeuble, et le square des Batignolles, à
700m, sont les espaces verts remarquables les plus proches du site. Avec les
grands alignements d’arbres, ces parcs participent à la trame verte de l’île de
France.
Une étude écologique a été réalisée afin d'évaluer la valeur écologique du site et de mettre en place des mesures de préservation, surtout lors de la phase chantier, moment où la végétation est la plus vulnérable car exposée.